ISSN: 1983-6007 N° da Revista: 06 Setembro de 2008 à Dezembro de 2008
 
   
 
 
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De la déconstruction de la scène, dans l’acting out, à la construction d’une scène possible, dans le passage à l’acte

 
   
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L’Équipe de CliniCAPS (Belo Horizonte – Brésil)

 
 

Antônio Márcio Ribeiro Teixeira
Wellerson Durães de Alkmim
Aline Aguiar Mendes
Anamáris dos Anjos Pinto
Cláudia Maria Generoso
Cristiana Miranda Ramos Ferreira
Maria Carolina de Andrade Freitas
Maria Inês Meireles Junca
Renata Dinardi Rezende de Andrade
Simone de Fátima Gonçalves

newclinicaps.com
 
     
     

. Resumo: Ao abordar a realidade do mundo enquanto estrutura cênica, o artigo se propõe a examinar a necessidade de se operar uma desconstrução dessa cena, nos casos em que predominam os acting outs, assim como de possibilitar sua construção, nos casos de passagem ao ato. Com esse fim, são examinados dois casos clínicos. No primeiro caso, a intervenção visa descontruir o olhar perplexo que sustenta a cena sobre a qual se erige o comportamento vitimário do sujeito psicótico, ao passo que, no segundo caso, tratou-se de construir uma cena em que as situações de equívoco puderam se dissociar da intenção de engano em que eram percebidas pelo paciente.
. Palavras-chave: acting out, passagem ao ato, construção e desconstrução da cena.

. Abstract: By approaching the world's reality as a scenic structure, the article proposes to examine the necessity to operate a deconstruction of that scene, in cases where acting outs predominate, as well as to allow its construction in cases of passing to the act. Two clinical cases are examined. In the first case, the intervention aims to deconstruct the perplexed look, which maintains the scene of the victimary psychotic behavior, while in the second case, it was necessary to build a scene in which the situations of ambiguity could be dissociate from the patient's perception of an intention of deceit.
. Key-words: acting out, passing to act, construction and deconstruction of the scene

. Dans un texte tardif, de 1938, Freud se valait d’une comparaison physique pour faire état du mode sous lequel la structure psychique se laisse révéler dans une maladie mentale. Quand on jette un cristal par terre, il se casse mais non pas en des morceaux qui se disperseraient capricieusement : « il se brise selon des lignes de clivage, selon des fragments dont les limites, néanmoins invisibles, étaient prédéterminés par la structure du cristal ». Par analogie, poursuit-il, la maladie mentale mettrait en évidence, en exposant la division interne de la structure psychique, des instances inaperçues dans leur mode normal de fonctionnement. L’une de ces structures, que la psychose paranoïde met au jour, concerne la manière par laquelle certains malades se voient en tant qu’objets d’observation des autres. C’est comme s’il y avait en nous, soupçonne Freud, « une instance à nous observer et qui menace nous punir, laquelle devint, dans ces malades mentaux, nettement séparée du moi et transférée de façon erronée du côté de la réalité externe » (FREUD, 1938, p. 65).

. Encore faut-il souligner, à regarder de plus près cette situation, que la perception de la réalité externe se retrouve dans ces cas elle-même perturbée, et que cette perturbation à son tour expose la structure de la perception dite normale de la réalité. La réalité au niveau de laquelle s’ordonne, sémantiquement, le champ de la perception qu’on qualifie d’objective, dépend de l’enchaînement de ce que l’on perçoit dans le domaine d’une certaine unité que se perd dans la psychose. Il s’agit d’une possibilité permanente d’unité et cohérence que nous présupposons sans y penser, à la façon d’un sentiment spontanée de stabilité de la perception que Merleau-Ponty appelle « préjugé du monde ». À ce niveau se manifeste la croyance elle-même à l’existence d’un monde à l’intérieur duquel nous nous logeons et nous déplaçons, sur lequel s’organise l’expérience perceptive.

. S’agissant, donc, de ce préjugé inaperçu du monde perçu que l’altération psychotique de la perception met au jour, tout en montrant les conséquences cliniques de sa défaillance, aussi peut-on noter qu’elle le révèle comme le déroulement d’une scène dont le récit se laisse voir, pour ainsi dire, dans le fonctionnement du contexte social dans lequel le sujet se meut et par rapport auquel il interagit des maintes façons. Si nous nous servons, par conséquent, de cette description, c’est pour concevoir le problème du passage à l’acte dans les institutions qui prennent en charge des malades psychotiques, en tant qu’effet d’une impossibilité que le psychotique révèle d’habiter cette scène. Cette conjecture nous aide à penser les moyens par lesquels la psychanalyse y intervient, en favorisant la construction d’une scène possible pour le psychotique dans les institutions, par opposition au type d’intervention qu’elle opère dans les situations d’acting out, où il s’agit plutôt de déconstruire la scène dans laquelle le sujet se localise. Nous allons essayer de le montrer comparativement à partir de la conversation que nous avons réalisée autour de deux cas cliniques.

. De la déconstruction de la scène, dans l’acting out...

. La construction du premier cas, intitulée « Le regard à soutenir la scène », résulte d’une conversation sollicitée en raison des difficultés dans la conduction clinique d’une patiente qui se mettait souvent dans des situations de risque, tout en produisant, sur l’équipe qui l’accompagnait, un état de perplexité permanente. Il s’agissait de Suzana, une jeune femme d’environs 20 ans, célibataire, fille aînée du premier mariage de sa mère, dont la scolarité attendait à peine à l’enseignement fondamental. Quand elle avait un an, sa mère décida quitter son père, qu’elle qualifiait comme un vaurien, alors qu’elle était enceinte de son deuxième enfant. Ensuite, sa mère connut son deuxième mari, avec qui elle eut 4 enfants, lequel fut toujours un père pour Suzana. Lorsque ce dernier tomba malade, aux suites d’un accident vasculaire cérébral, Suzana interrompit ses études pour s’occuper de lui et pour permettre sa mère d’aller travailler.

. Au long de ce deuxième mariage, sa mère se lia à un autre homme, nommé Lucio, qui est venu vivre avec elle et sa famille en cohabitant avec le second mari, alors souffrant des séquelles de son AVC. On nous raconte que ce troisième partenaire était extrêmement violent, ayant plusieurs passages par la police ; il agressa un jour le deuxième mari, qui a dû se faire transférer dans un asile pour s’en protéger. Selon le rapport de l’équipe, la mère de Suzana se montrait toujours indifférente au regard des situations dans lesquelles sa fille se mettait. Elle disait que sa fille était « lunatique » (« de lua »), et ne s’inquiétait pas du fait qu’elle mâche des morceaux de vitre, qu’elle fasse des crises d’asthme ou encore qu’elle morde son frère cadet. On remarque, du reste, la façon dont Suzana se mettait dans des situations de conflit : elle agace ses frères à n’en pouvoir plus, au point de se faire tabasser par eux, ce qui l’oblige ensuite à s’éloigner de chez elle et à revenir à l’institution. En ce qui concerne son beau père actuel, elle se plaint toujours de ses harcèlements sexuels, tout en parlant de sa préférence sexuelle à elle pour les femmes.

. Son traitement psychiatrique commença quand elle était à peine adolescente, à l’âge d’environs 14 ans : elle fut envoyée par la directrice de l’école où elle étudiait, après menacer de se jeter du deuxième étage du bâtiment, en se disant amoureuse d’une des maîtresses de la dite école. Il y a pas de rapport d’intervention psychiatrique auparavant. A l’âge de 19 ans, elle s’est faite transférer dans le service qui l’accompagne jusqu’aujourd’hui. Les raisons de sa prise en charge étaient invariablement liées aux situations de risque dans lesquelles elle se mettait. Dans un moment elle menaçait sauter du haut d’un viaduc devant son thérapeute, dans un autre elle se jetait devant un autobus devant la sortie de l’institution, tout en présentant un comportement très problématique : elle non seulement cassait les vitres de l’unité de prise en charge, en se faisant des blessures superficielles dans les mains et dans la tête, comme elle mâchait les carreaux de vitre, sans pour autant les avaler ni se faire blesser la bouche. Constamment provoquait-elle des situations litigieuses avec les autres patients, histoire de se faire agresser par eux pour ensuite s’en plaindre.

. On remarque qu’à un moment donné son psychiatre, qui était de garde ce jour là, pris d’un coup de colère, intervint en lui disant : « on va te faire boucler si tu continues à te faire tabasser ». C’est seulement alors que se plaintes et ses provocations au regard des autres malades cessèrent. Qui plus est, on vérifiait que si tous ces moments de provocations étaient soutenus par le regard des assistants qu’elle laissait perplexes avec ses menaces contre elle-même, ces menaces cessaient dès qu’au lieu de régir avec étonnement, l’équipe passait à intervenir avec la parole, en la convoquant à répondre aux conséquences de ses actes.

. On constatait, du reste, que les motifs conduisant Suzana au centre d’accueil et qui en faisait un cas clinique, n’étaient pas des situations de délire ni guère d’hallucinations ; il s’agissait toujours de troubles de comportement que l’on peut qualifier comme des acting outs. Il ne s’agissait point de passage à l’acte, étant donné que, dans son comportement, on décelait la structure d’une scène construite pour l’Autre, ayant un signifié à interpréter. En se posant soigneusement sous une voiture, elle faisait une chose tout à fait distincte d’un acte de se jeter devant une voiture pour sortir de la scène, pour s’expulser du champ de l’Autre social où elle était incluse. Il n’était pas question d’une situation insupportable l’obligeant à s’exclure du champ de l’Autre, telles les conditions du passage à l’acte ; il s’agissait plutôt d’un acting out visant susciter dans l’Autre un effet de message, à se traduire selon la formule que nous avons proposée : « Je me montre agressée pour que vous vous rendiez compte de ma situation de victime ». Du même coup, on peut localiser dans le comportement de Suzana un acting out modifiable par l’interprétation, lequel se vérifie dans les effets de l’intervention de son psychiatre qui l’a faite cesser de se faire agresser.

. Il paraît, à notre entendement, que le sens d’action de Suzana était de produire une réaction violente de la part de l’Autre, pour ensuite se montrer, devant le regard étonné de l’équipe, en tant que victime de la réaction qu’elle suscitait. Notre effort a été, par conséquent, celui de localiser, avec l’équipe soignante, les moyens pour déconstruire cette solution, histoire de faire apparaître un lien distinct avec l’Autre. Si, d’un côté, nous observons l’interruption des situations de violence en réponse à l’intervention de son psychiatre quand il lui démontrait qui, loin d’en être simplement la victime passive, elle se faisait activement agresser, d’un autre côté il se fait nécessaire d’examiner le mode de réaction de l’équipe, angoissée devant ses provocations, afin de la déplacer de la position où elle se posait, à savoir celle du regard perplexe devant la scène du « se faire agresser ».

. ... à la construction d’une scène possible, dans le passage à l’acte.

. Tout à fait différente c’est la scène de l’Autre social, aux yeux de Louis, qui s’en voit originairement exclu, en s’identifiant non pas au sujet victimé, mais à l’objet d’abandon dans la condition du sujet trompé. Selon le rapport de l’équipe soignante, Louis initia son traitement à l’âge de 24 ans, après un période d’isolement dans lequel il cessa de travailler, en passant son temps à errer dans les rues, carrément sale, famélique, à fumer des mégots et à offenser les gens. On soupçonna d’un déchaînement psychotique caractérisé par l’insomnie, aussi bien que par des délires de persécution, avec attitude de perplexité, hallucinations auditives aux voix de commandement et épisodes d’agressivité sous des très précaires conditions d’hygiène.

. Ce tableau eut lieu aux suites d’une séparation d’avec une copine avec qui il vivait depuis deux ans. A ce qu’il dit, elle aurait prétendu être enceinte, en le « trompant », souligne-t-il. Quelques ans après, il se découvre séropositif, en même temps qu’il apprend que sa copine était décédée à cause du SIDA, alors qu’il ne savait même pas qu’elle portait le virus. Il y ajoute une expérience antérieure, au cours de laquelle une autre copine se serait fait avorter d’un enfant à lui, sans lui en communiquer la décision, ce qui l’a fait se sentir également trompé.

. D’après l’équipe soignante, Louis aurait perdu sa mère à l’âge de trois ans, en vivant sous les soins des frères jusqu’au moment où son père se maria avec une jeune fille âgée de 14 ans, alors qu’il en comptait six . Aux suites de disputes avec sa belle mère, il sort de chez son père à l’âge de 14 ans, en y retournant que 5 ans après. Ensuite se procure-t-il d’argent, se retrouve une maison et mène une vie vouée aux femmes, aux drogues et à des petits boulots qu’il se cherchait.

. Louis avait fait connaissance de Lia, depuis son adolescence, une jeune fille à qui il se fiait comme une amie de confidences. Ils dévirent des voisins très proches, séparés à peine par un mur. Au début de sa crise, il commença à la suivre et à la guetter, dans une attitude d’érotomanie qui l’amenait à penser qu’elle l’épiait, à son tour, en observant tout le temps l’intérieur de sa maison à lui. La situation s’est tendue jusqu’à ce qu’il fasse un trou dans le mur de sa chambre pour mieux la guetter, en prétendant qu’elle recevait d’autres hommes chez elle dans le but de le provoquer. Il se produisit alors une situation délirante dans laquelle le trou devint le lieu où c’était les gens qui le surveillaient, en faisant qu’au lieu du persécuteur, il devînt le persécuté. A un moment donné, Louis n’en pouvait plus et finit par passer à l’acte, en agressant physiquement Lia, ce qui amena sa famille à appeler la police pour tirer Louis de la scène.

. Une autre situation, qui ébranla aussi son précaire équilibre profondément, a été l’arrivée d’un bébé adopté par son frère et son épouse, chez qui il vivait. Encore une fois se constate-t-il trompé : il ne reçoit plus l’exclusivité à laquelle il prétendait avoir droit avant l’arrivé de l’enfant, et s’en va en colère. L’équipe soignante alors propose de le transférer dans un logement protégé, en considérant l’impossibilité de le maintenir hébergé chez son frère. Dans ce logement, il développe un comportement érotomane vis-à-vis d’une fonctionnaire qui a dû se faire déplacer, en l’occurrence, en raison des circonstances suivantes : au cours d’une mise en scène théâtrale liée à la fête de juin, Louis s’est offert pour jouer le rôle du fiancé, alors que Lucia, cette fonctionnaire, serait la fiancée. Après la fête, Louis se mit à la traiter avec une certaine « délicatesse », en se montrant amoureux d’elle, au point de lui envoyer des fleurs. Il n’accepta pas ce qu’on lui expliquait, que ce n’était qu’une mise en scène théâtrale. Enragé, il disait qu’on l’avait trompé, et qu’il n’allait point défaire le mariage, en allant jusqu’à dire aux autres fonctionnaires qu’il la haïssait et qu’il allait la tuer. Lucia, qui à cette époque était enceinte, a dû s’éloigner du service, en craignant qu’il ne passe à l’acte.

. Ce qu’on peut déceler, dans tous ces épisodes, c’est que Louis justifiait toujours son agressivité en se disant trompé par l’autre. « Se faire tromper » était invariablement la matrice interprétative à soutenir sa position persécutoire, dans laquelle il exigeait un lieu d’exception et réparation, au prix de se faire exclure. Pour ne pas tolérer les effets d’équivoque inhérents à l’usage du signifiant, desquels dérivent l’interprétation « se faire tromper », Louis ne cessait d’instaurer la certitude de ses exigences au moyen de conduites agressives et menaçantes. Cela rendait extrêmement problématique sa permanence tant chez ses parents quant dans le logement, en posant des graves difficultés dans la conduction de son cas.

. C’était pour faire face à cette situation que la conversation clinique eut lieu. On vérifia à ce moment là que Louis, lorsqu’il constatait le moindre signe de désarticulation de l’équipe soignante, y répondait très violemment, soit en pointant ses fautes, interprétées en tant qu’intention de tromperie, soit en s’établissant comme celui qui dicterait les règles de l’institution, au bout de quoi il finissait par se faire exclure. Louis, tel le Misanthrope de Molière, ne supporte pas l’équivoque inhérent à la mise en acte du signifiant. Il en résulte la perception de la tromperie en tant que facteur déchaînant ses passages à l’acte, aussi bien que la nécessité de valider ses exigences moyennant des attitudes de violence et de menace. Il ne tolère point qu’une articulation symbolique soit seulement un jeu, une mise en scène, ni guère que le sens soit à considérer dans le contexte de son énonciation. Il est toujours prêt à signifier la tromperie, venue de l’Autre, qu’il prend immanquablement sous les espèces non pas d’un sens, qu’on sait variable, mais plutôt d’un fait à vérifier invariablement sa condition originaire d’abandon.

. De notre part, nous savons que si l’expérience de l’abandon correspond bien à une condition universelle du sujet – constatée par Freud, depuis l’Entwurf, et réaffirmée postérieurement par Lacan, dans les dernières leçons du Séminaire VII -, la réponse que le réseau d’assistance publique y donne consiste, à son tour, dans l’impersonnalité également universelle du traitement pour tous. A cet égard, ce qui définit la singularité de Louis, en le distinguant de cet universel, se manifeste à la façon d’un refus violent de la tromperie aboutissant dans la seule certitude dont il dispose : celle d’être abandonné. Vis-à-vis du signifiant trompeur, Louis a recours à la violence dont il se vaut, tel un juge qui frappe le marteau sur la table, dans le but de produire un effet catégorique, sans l’équivoque du sens que le langage à lui seul n’autorise pas, mais au prix de s’en exclure pour le faire.

. On a pu finalement vérifier, à partir de cette Construction clinique, que c’était quand même possible de rendre un peu plus triviales les situations qu’il interprétait comme des propos délibérés de tromperie. On l’a fait voir qu’il s’agissait tout au plus des défauts inhérents au fonctionnement de n’importe quelle institution, des défauts inhérents, pour quoi ne pas le dire ?, au fonctionnement de la communication elle-même des êtres parlants. Cela l’a permit, entre autres choses, de mieux tolérer les effets d’équivoque du signifiant, avec une réduction considérable des menaces et des passages à l’acte. L’effet de cette intervention, sur l’équipe, a été, à son tour, un changement notable dans le scénario institutionnel. L’équipe s’est localisée en tant qu’un Autre plus à même d’un meilleur maniement clinique, ce qui pacifia considérablement le comportement de Louis : il s’est fait de plus en plus participatif et de moins en moins agresseur, en introduisant les paroles à la place de ses menaces et de son auto-exclusion. Sous le type clinique de schizophrénie qui nous fut présenté, on isola un sujet « trompé-abandoné » qui, après quelques manœuvres transférentielles, arrive déjà à habiter la scène, en répondant d’une position plus vidé de la jouissance qui transbordait dans ses revendications. Originairement hors discours, ce sujet finit par se retrouver un point d’ancrage dans un discours construit à partir d’un rapport plus supportable avec l’Autre institutionnel.

. RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE

FREUD, S. (1938) “Die Zerlegung der psychischen persönlichkeit”, in G.W., Frankfurt am Main, Fischer, 1999, p. 65.

 
 
 
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